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Le nom de cette maison est diversement écrit Dufaulx, Dufaud et Fau. Dans le Recueil des titres de la ville de Périgueux: "Etat des nobles citoyens au service du Roi, etc..", imprimé en 1775, on voit un Dufaulx de la Tour, ancien garde du corps, lequel est qualifié dans les registres de l'état civil de la même ville, en 1786, de noble citoyen et d'écuyer. Plusieurs autres membres de cette famille sont qualifiés de même dès les premières années du XVIIème siècle. L'abbé de Lespine, dans une généalogie manuscrite de la maison de Fars de Fosselandry, écrite de sa main, donne une filiation de la famille Dufaulx, depuis 1614 jusqu'en 1766, où l'on voit cinq générations dont chaque sujet, qualifié du titre d'écuyer, contracte de nobles alliances. Cette famille, dont le nom est écrit Faux, fut inquiétée dans sa noblesse par les collecteurs de la paroisse de St-Sulpice. Mais un arrêt de la Cour des Aides de Guyenne, en date du 30 août 1633, insinué à Périgueux le 4 juillet 1656, déclare noble la famille du Faux, sur le vu de plusieurs pièces parmi lesquelles: un contrat de mariage du 15 décembre 1559 de Adrien, écuyer, sieur de Lafaye et de Bernadières, avec Marion Hastellet, et un autre du 6 juillet 1600 de François, écuyer, sieur de la Borderie, fils de Jean, seigneur de la Forge des Bernadières, avec Catherine de la Faye. Leur fils Jean, écuyer, sieur de la Verrière, épousa en 1630 Louise Gombaud de Lauroy. Nul dout que les Dufaux ne fussent maìtres de forges. Du reste une première sentence rendue le 15 novembre 1630 par les Commissaires généraux députés par le Roi pour la recherche et la liquidation des droits de frans-fiefs, les avait déchergée de la taille.