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J'ai sous les yeux le discours de rèception du 7e sénéchal de l'Angoumois, de ce nom, installé en cette charge, le 12 avril 1712, discours manuscrit de l'époque où je vois que le premier sujet qui commence la filiation est messire Hélie , seigneur de Cherval, lequel, ainsi qu'il est rapporté qu'il est rapporté dans la généalogie publiée dans la Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, en 1859,fut du nombre des seigneurs, députés en 1506, vers le roi Louis XII, pour le prier de marier la princesse Claude, sa fille aînée, à François de Valois, comte d'Angoulême, son héritier présomptif à la couronne de France. Ce même Hélie, nommé en 1511 conseiller au parlemnt de Bordeaux, fut plus tard sénéchal d'Angoumois, charge que la famille occupa dans cette province, de père en fils, pendant sept générations. Après celui-ci vint Laurent, chevalier, seigneur du Bourbet, de Cherval etc., conseiller au parlement de Bordeaux, en 1554, sénéchal de l'Angoumois, sous lrègne de François 1, et ambassadeur du roi Henri II, qui le créa chevalier par lettres patentes du moi de mars 1555, en récompense de ses bons services et notamment d ceux qu'il avait rendus pendant son ambassade d'Angleterre. Au troisième degré de lignage on voit: messire Geoffroy, au quatrième, Philippe; au cinquième, François, tous trois également honorés de la charge de sénéchal de la même province; au sixième: messire Jean, auquel Louis XIV accorda l'hérédité de cette charge et le droit pour lui et ses descendants d'ajouter au titre de chevalier celui de comte de Cherval, seigneur de Saint-Martial et de Lusignac, grand sénéchal de l'Angoumois. Dans une notice, je ne puis faire connaìtre tous le nombreux sujets qui dans toutes les branches ont soutenu avec distinction le nom de la famille, soit par leurs services, soit par leurs alliances; mais