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Famille chevaleresque connue dès 1095, par Lèon, chevalier croisé qui concourut au siège de Tripoli, avec les comtes d'Auvergne et de Toulouse. Cette maison est une des plus anciennes illustres de l'Auvergne. Ell forma plusieurs branches: 1) La branche aînée ou des barons de Dienne, seigneurs du Chavagnac, du Chaylar, de Courbines, etc., qui s'éteignit dans Gabrielle, mariée en 1572, au comte de Monboissier-Beaufort, vicomte de la Mothe-Canillac dont le second fils fut substitué aux noms et armes de Dienne. 2) La branche de D. du Puy qui tire son origine de Guillaume, chevalier, à la fin du XIIième siècle. Ses derniers représentants furènt: Jean, ancien colonel, chevalier de Saint-Louis, décédé à Clermont, le 22 juin 1866; le comte Charles, chevalier de Saint-Louis, commissaire de l'approvisionnement de Paris pour le combustible; Hugues-Ferdinand, ancien officier de marine décédé à Saint-Félicien (Ardèche) en 1866; Jean-François, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, marié à Victoire de Molen, dont deux filles. La barnche de Chavagnac qui s'éteignit en Pierre II, marié: 1° à Marie de La Tour d'Auvergne; 2° à Irénée de Cheyladit, sa cousine, morte sans postérité. La branche de Saint-Eustache, formée par François-Antoine, damoiseau, fils de Guyot, baron de Dienne et de Françoise de Tournon, marié, en 1489 à Passanne de Châteauneuf, qui devint gouvernante des enfants de la duchesse du Maine. Cette maison fut maintenue dans sa noblesse par M. de Fortia, intendant d'Auvergne, le 26 janvier 1667. La branche possessionnée en Vivarais fut condamnée par défaut, le 5 juin 1669, lors de recherches contre les usurpateurs des titres de noblesse, mais ayntjustifié des preuves de noblesse faites en Auvergne, la décision du 5 juin 1669 fut révoquée, le 10 juillet suivant. Cette maison donna un grand prieur d'Auvergne , plusieurs chevaliers de Malte; des chanoines comte de Brioude