Français
Cette famille, d'après Saint-Allais et autres héraldistes, tire son origine du Limousin. Le Nobiliaire de France fait connaìtre une filiation de neuf degrés, depuis Jean de Gilibert, écuyer, sieur du Mas et Champatier, conseiller du roi, fils de Gilbert, garde du corps qui épousa, le 8 septembre 1568, Marie-Anne de Faulcon. Cette famille compte des conseillers du roi en grand nombre, des officiers supérieurs dont l'un, Jean Gilibert, lieutennt-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, fut grand prévôt général des maréchaussées du Limousin et de l'Angoumois et maréchal des camps et armées du roi, des gardes du corps, etc. Parmi les sujets que l'Eglise lui doit, je citerai d'abord deux frères, l'un Jean, qui fut curé d'Ussac; l'autre, Jean-François, écuyer, seigneur de la Roche, de Bord, chapelain de Lissac, chanoine du chapitre de Noailles, curé de Saint-Basile, puis le neveu de ces derniers Martin Guillaume, écuyer, seigneur des terres ci-dessus, conseiller du roi, chanoine, curé de Brive à 24 ans, docteur en droit civil et canonique, prieur commendataire du prieuré royal de Notre-Dame de Muzi, co-seigneur des terres et seigneuries, haut justicier des Andrieux, et enfin Guillaume, abbé, chanoine du chapitre de Saint-André à Bordaux, grand vicaire général du prince de Rohan, archevêque de Bordeaux, prieur commendataire de l'abbaye de Beaulieu. Jean-Pierre, abbé de Gilibert, était curé de Boutigny.