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Cette famille, originaire du Quercy, où elle a possédé, dit Saint-Allais, jusqu'au commencement du XVIIIème siècle, la terre de son nom, située à une lieue de la ville de Martel, est venue s'établir en Périgord vers la seconde moitié du XVIème siècle. Ce généalogiste fait remonter son origine à Gaillard qui, dans un acte de l'an 1000, était qualifié noble et puissant seigneur, mais il n'établit aucune filiation suivie que depuis 1490, date d'un hommage que François Mirandol de Faure rendit au vicomte de Turenne. Cette famille a fait ses preuves de noblesse devant les commissaires de l'ordre de Malte pour la réception de Françoise (janvier 1643), en qualité de religieuse au convent de Saint- Jean de Jérusalem à Toulouse, lequel couvent elle quitta pour être grande prieure de celui du même ordre à Martel. Sa communauté ayant été ruinée par les désordres des guerres civiles, elle la restaura et en fut déclarée fondatrice. Aux États-Généraux de 1789, figure à Périgueux, parmi les votants de l'Ordre de la Noblesse: Messire Antoine Casimir, comte de Mirandol, chevalier, seigneur de Peyruzel, de Pechaud et autres lieux. C'est ce même comte, capitaine au régiment de Fargues (dragons), chevalier de Saint-Louis, qui fut élu député du département de la Dordogne à la chambre de 1815 et réélu en 1816. L'un de nos plus brillants officiers était un des petits-fils de ce dernier. Aujourd'hui, deux frères jumeaux, fils du comte Gustave, frère du général et de demoiselle de la Faye de la Martinie, sont sortis officiers de l'école de Saint-Cyr. L'un continue la carrière militaire et l'autre, démissionnaire, a épousé M.lle de Monteil.