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Le nom de Montozon se voit à chaque page de nos Annales Périgourdines. Dès le commencement du XVIème siècle, jusque vers le milieu du XVIIIème, cette famille occupe dans la ville de Périgueux des charges municipales. Outre une vingtaine de consuls, elle y compte une dizaine de maires. On peut ajouter à cette longue liste de magistrats consulaires, bon nombre de conseillers au présidial et sénéchal de Périgueux et à la cour des aides de Bordeaux. Mais si la famille constate, ainsi, une noblesse municipale et civile, elle est également en droit de revendiquer la noblesse militaire; il me suffira de rappeler que dans la liste des officiers publiés dans le Recueil des titres de la ville de Périgueux, imprimé en 1775, figurent cinq gards du corps; deux officiers dans les chevau-légers; un gendarme de la garde du roi; un lieutenant dans Aunis, et un capitaine dans le régiment d'Auvergne. Le nom de Montozon se voit dans la liste des familles qui ont été maintenues dans leur noblesse dans la période de 1697 à 1748, et en 1789, se voient inscrits, parmi les votants pour les députés de l'Ordre, les seigneurs de Montozon, de Léguillac, de Puycontaut, de Guillaumias, et enfin messire François, chevalier en partie de Saint-Cirq, ancien chevau-léger de la garde du roi, et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.