Français
D'après une tradition rapportée par de la Tour Varan, les Neyroni, originaires de Florence, seraient du nombre des ouvriers italiens, attirés en France pour y implanter l'industrie de la soie. Le terrier de St-Priest-St-Étienne les mentionne comme possessionnés sur les confins du Forez et du Velay en 1500. Il n'est donc pas étonnant de retrouver les Neyron ou Neron dans la bourgeoisie de Monistrol-sur-Loire, divisés avant le XVIIème siècle en plusieurs lignages, sortis de la même souche que les Neron qui se sont perpétués par M. Neron-Bancel, ancien député et M. Edouard Neron, député actuel de la Haute-Loire. La branche implantée en Forez, divisée en: Neyron de la Roche-la-Molière et de St-Julien; Neyron des Granges; et Neyron de Mèons, à pour auteur: Marcellin (1650-1714), marchand, puis greffier du bailliage de Monistrol-sur-Loire, marié à Marie Brun et père entre autres de François qui suit et d'autre Marcellin, rapporté ci-après: I°. François Neyron, seigneur de Chabannes, maire perpétuel de Monistrol, marié en 1714, à St-Etienne, à Benoîte Lafond eut pour fils: Marcellin-François, échevin de St-Etienne, dont la postérité existante à St-Chamond, a tenu un rang distingué dans cette ville. II°. Marcellin II Neyron, né à Monistrol le 9 mars 1701, s'établit à St-Étienne, où il fut échevin en 1741 et laissa: Jacques qui suit; Antoine, tige des Neyron de Méons existants, anoblis par une charge de secrétaire du roi; et trois filles alliées dans les familles Véron de la Combe, Roux de la Plagne et Vincent de Soleymieu. Jacques, écuyer, seigneur de la baronnie de Roche-le-Molière, de St-Julien, etc. anobli par une charge de secrétaire du roi (1768), laissa entre autres enfants: 1° Claude-Aymé et 2° Pierre-Antoine-Louis, écuyer, marié en 1807 à Claire Vincent de Saint-Bonnet, d'où postérité éteinte avec Mme Joseph Ginot et la baronne du Blaisel. Claude-Aymé, héritier