Français
Cette ancienne maison, alliée à celles de Penhoët, Quêlen, du Chastel, du Juch, Rosmadec, Goulaine, Rieux, etc., remonte à Juhaël, sire de cette maison, vivant en 1202, aïeul de Guillaume, marié vers 1269 à Constance de Léon, dont Jeanne, fille unique héritière, qui épousa vers 1292 Tanguy, juveigneur de Kergorlay, à condition que leurs descendants prendraient les nom et armes de cette famille; Guillaume, tué à la bataille d'Auray en 1364; Guillaume, petit-fils du précédent, ratifie le traité de Troyes en 1427; Jean, son frère évêque de Tréguier, mort en 1453; Charles, seigneur du Timeur, chevalier de l'ordre en 1568, épouse vers 1548 Marie de Saint-Goueznou, dame du Breignou, dont: Vincent, chevalier de l'ordre en 1580, auteur des marquis du Timeur; Jean, commissaire de l'arrière-ban de Cornouaille, marié en 1598 à Anne de Tivarlen, dame de Kerharo et de Guilguiffin. Cette dernière branche, qui existe encore, a produit un chevalier de l'ordre en 1619, une abbesse de la Joie en 1689, un évêque de Cornouaille en 1707, mort en 1739, et deux conseillers au parlement en 1730 et 1759. La seigneurie de cette maison a été érigée en comté en 1696, en faveur du seigneur de la Rivière. La branche du Timeur s'est fondue en 1673 dans Percin, d'où le marquisat du Timeur a passé par acquêt en 1686 aux Ferret, puis par alliance en 1713 aux la Bourdonnaye-Blossac.