Français
Les armes de cette famille sont décrites en tête de la généalogie de la famille, publiée dans le Nobiliaire de Guienne, en 1858. Dans le Grand Armorial de France, registre de Sarlat, elles sont enreginstrées sous le nom de Pourquery de la Bigotie: D'azur à l'aigle couronnée d'argent chargée sur l'estomac d'une croix pattée de gueules et accompagnée en pointe à dextre d'un porc-et-pic d'argent et à sénestre d'un lion d'or. Cette maison est connue à Monpazier, en Pèrigord, depuis le XVème siècle. Alternativement de robe et d'épée, ses membres se sont distingués dans ces deux carrières, de même que dans l'Église. Elle constate sa noblesse par des lettres d'anoblissement que conféra le roi Louis XIV, en 1654, à Raimond, juge de Monpazier, "en consideration, est-il dit par S. M., des services qu'il nous a rendus, ayant dès ses jeunes ans porté les armes pour notre service et téimogné son courage et sa valeur en plusieurs occasions, et depuis par son zèle à nos intérêts dans les fonctions de sa charge et en divers emplois qu'il a eus des généraux de nos armées dans les derniers mouvements de notre province de Guienne, pendant lesquels il a eu plusieurs recontres, hazardé sa vie pour le bien de notre Etat et particulièrement ayant eu avis que les troupes ennemies, commandées par le sieur de Castelnau de la Force, allaient assiéger la ville de Belvès, il appuya ladite ville avec tant de courage et de vigueur que les ennemis furent contraints de leve le siége avec perte de plus de 200 hommes. En considération desquels services....Nous avons icelui Pourquery anobli et anoblissons par ces présentes du titre d'écuyer, voulant qu'il soit tenu pour tel, ensemble ses descendants, etc." Un Charles, sieur de la Bigotie, fut nommé, le 1er juin 1701, conseiller du