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Originaire de Pagny en Lorraine, cette maison a suivi alternativement la carrière des armes et de la magistrature, l'Eglise - dans les Pères Jésuites - et les lettres lui doivent également des sujets distingués. Par suit des guerres dont la Lorraine fut le théâtre; par suite aussi de l'incendie des titres en 1793, et plus tard de l'anéantissement des papiers dont Charles Norbert Jaquinot de Presle demanda par testament la destruction complète après sa mort, arrivée en 1833, mesure non seulement regrettable pour la famille, mais encore au point de vue de l'histoire, et enfin par suite de la dispersion dans différentes provinces de plusieurs de ses membres, il est peut-être difficile, sinon impossible, de dresser la généalogie complète, c'est-à-dire de trouver le point de jonction de toutes les branches et d'en donner une filiation suivie. Quoi qu'il en soit, d'après les documents qu'il y a été donné de connaitre, on peut constater que le premier sujet qui commence la lignée de la branche de Presle, dont le chef, Silvain Jacquinot, réside à St-Martial-d'Hautefort, en Périgord, servait dans la compagnie des hommes d'armes du sire de Vaudemont, en 1498; que le second, Nicolas, fut attaché en 1525 à la maison du duc de Lorraine; que le trisième, Pierre, s'établit à Pont-à-Mousson et y fut échevin en 1600; que le quatrième, François, y fut conseiller au bailliage en 1650; que le cinquième, Nicolas, fut conseiller au parlement. De ce dernier provinrent deux fils: 1° Claude Nicolas qui suit; 2° François, auteur d'une autre branche. Claude Nicolas, conseiller au parlement, vivant de 1723 à 1784, eut de son mariage avec une demoiselle de Norroy, entre autres enfants: Charles Norbert Jacquinot de Presle, secrétaire de la surintendance du comte d'Artois, 1er secrétaire des finances, plus tard secrétaire de Louis XIII, chevalier de l'ordre