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Cette famille, que l'on croit originaire du Bordelais, est établie en Sarladais (Périgord) depuis le commencement du XVème siècle. Sa carrière a été presque toujours militaire. Le 5 juin 1578, le capitaine d'armes Ravilhon reçut à Abbeville de Henry IV, roi de France, par lettre écrite de sa main, un laisser-passer pour lui et les hommes de sa suite, à l'effet de remplir une mission que S. M. lui avait confiée pour le pays de Guyenne. De 1597 à 1654, Raymond, chef alors de cette maison eut sept enfants. L'ainé, François, devint maréchal de camp des armées du roi; le second fut abbé commendataire de l'abbaye royale de Baulieu en Champagne, et les cinq autres moururent à l'armée dans des grades élevés. Depuis lors, la famille a continué ses bons et loyaux services. Elle copte plusieurs gouverneurs de places fortes et plusieurs chevaliers de Saint-Louis; elle a donné également deux maires à la ville de Sarlat. Dans une notice sur cette famille, il est dit qu'un de ses membres, Jean, abbé des moines de Dôme, dut à son mérite et à sa piété d'être élevé au siège épiscopal de Sarlat. Dans la liste des évèques de cette ville, en 1370, on voit en effet un nom qui, par son analogie (Jean de Ravilhon), semble confirmer cette assertion; mais on doit cependant remarquer que, s'il y a peu de diffèrence dans le nom, dans le fond et dans les pièces qui meublent l'écu du prélat, il n'y a aucune ressemblance avec le blason des Ravilhon. Le nom de Ravilhon figure dans les assemblées de la Noblesse du Périgord, lors des Etats généraux de 1789, avec la qualification de chevalier.