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Cette famille, dont le nom patronymique est du Rieu (ou del Rieu, en latin de Rivo) remonte au commencement du XIIème siècle et établit une filiation depuis l'an 1300 jusqu'à nos jours. Pour constater, par titres, la noblesse de cette maison, il est suffit de rappeler qu'un Jean fit ses preuves au Prieuré de St-Gilles, en 1619, et qu'il fut reçu chevalier de l'Ordre de St-Jean de Jérusalem, le 4 août 1620; qu'un Pierre fut nommé gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, par lettres patentes du 14 juillet 1622; qu'un François fut chevalier de Malte en 1668; que la famille a été maintenue dans la noblesse d'extraction par ordonnances, en 1668, de M. Pellot (intendant de Guienne), en 1679, de M. de Bésons, et en 1784 (le 31 janvier) par arrêt du Conseil d'Etat du Roi; et enfin, qu'en 1789, Antoine, écuyer, a figuré dans les assemblées de la noblesse à Agen pour l'election des députés de l'Ordre aux Etats-Généraux. La branche de ce nom, venue de l'Agenais, s'est fixée définitivement en Périgord par le mariage, en date du 9 février 1886, de François-Joseph Rieu de Meynadié, lequel tenait déjà à notre province par sa grend'mère, Madame de Carsalade-du-Pont, née de Laurière, avec Marie-Anne de Carbonnières de St-Brice. Sont issus de ce mariage, deux fils: Arnauld et Arald, le 1er né le 20 octobre 1886, et le 2e né le 24 août 1888, et une fille Brigitte, née le 7 juillet 1890.