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Dès le XIIIème siècle, cette famille était établie au château de Solminihac, près Sarlat, dans la juridiction de Beynac. Les seigneurs de ce nom étaient alors qualifiés des chevaliers, ainsi qu'il est constaté par les pièces originales ou copies collationnées, possédées par Mme Delpech, née de Solminihac, pièces à l'aide desquelles M. Léo Drouyn a établi une filiaiton depuis 1251, ou du moins depuis 1290. Dans son dictionnaire généalogique, Courcelles a dit qu'elle a toujours tenu un rang distingué dans l'Ordre de la Noblesse de la province du Périgord. Ver le milieu du XVIème siècle, Jean, seigneur de Belet et de Récidou, produisit, en son nom, celui de ses frères, de Charles, écuyer, seigneur de Bouniagues et de tous ceux qui portaient le même nom, l'inventaire des titres de noblesse de la famille. C'est du troisième fils dudit Jean, marié par contrat du 29 novembre 1579, avec Marguerite de Marquessac, que naquit au château de Belet, le 23 novembre 1593, Alain Solminihac, lequel fut pourvu, après son oncle Arnaud, de l'abbaye de Chancelade, à l'âge de 22 ans, et ensuite nommé par le roi Louis XIII, à l'évêché de Cahors en 1636. Sa sainteté et ses oeuvres s'accrurent encore avec sa charge épiscopale. Il mourut en odeur de sainteté le 31 décembre 1659 et fut inhumé dans le monastère qu'il avait élevé à Cahors de ses propres derniers. Le 24 avril 1635, à la demande des commissaires généraux, deputés pous le régalement des tailles en Guienne, André, frère ainé du bienheureux Alain, réunit de nouveau les titres de noblesse de la maison de et fut, sur leur examen, admis a jouir, comme par le passé, de l'exemption de toutes tailles, subsides et impositions. Enfin, à la grande recherche de 1666 faite sous Colbert par ordre de Louis XIV, la famille