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Noblesse chevaleresque de la mouvance de Roche-en-Régnier. André, dit Andrevet, damoiseau, vend à Guillaume de Châteauneuf-Rochebonne, fils de feu Pons en 1269, le mas de Loupis près St-Julien-d'Ance. Noble André-Adhémar fait hommage en 1285, à l'évêque du Puy, de ses fiefs de Vaux et de Mezères. Il renouvelle ces hommages en 1291, 1296, 1308, 1318 et 1327, ayant prêté serment de fidélité au baron de Roche-en-Régnier en 1313, pour divers cens qu'il percevait à Retournac. Richond alias Richard, chevalier, lui avait succédé en 1343. Noble Elize, fille et héritiére de noble Donnend alias Déodat, possédait à ce titre la terre de Vaux et la coseigneurie de Mézères en 1383 et 1389. Eteinte peu après dans les de la Gorce. On trouve plus tard en Auvergne une noble maison du même nom (aussi mentionné Vaulx), mais nous ne saurions dire s'il existe une communauté d'origine entre eux. Cette dernière compte parmi ses membres les seigneurs de Laire, de Maubec, de la Farge, de la Roche St-Dier, etc. Filiation suivie depuis Guy, écuyer, père d'André vivant en 1380. Son petit-fils, Philibert, épousa avant 1461 Catherine de Bar et fut l'auteur de Claude qui laissa trois fils: Pierre, marié le 17 février 1574 à Antonia de Chazeron; 2° Antoine allié le 18 mars 1551 à Françoise de la Fayette; 3° Gabriel, tige des seigneurs de la Roche St-Dier, éteints à Clermont au XIXème siècle. Parmi les illustrations de cette maison citons: trois chanoines-comtes de Brioude (1539-1773); un vicaire-général de St-Flour (1772); des hommes d'armes; un colonel du régiment des Chartres (1772); un garde du corps du roi; plusieurs autres officiers, chevaliers de St-Louis.