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Bien que le Limousin soit le berceau des Verthamont, le Pèrigord revendique l'honneur d'inscrire dans son nobiliaire les nom et armes de cette vieille maison. Pour justifier, du reste, cette iscription, ne suffit-il pas de rappeler que Jean, capitaine de cavalerie, fut convoqué, en 1690, au ban et arrière ban de la sénéchaussée de Bergerac, pour les fieifs qu'il tenait dans la cité du Périgord, et que ce fut se veuve, née d'Augeard, qui fit enregistrer, dans le grand Armorial de France, registre de Bergerac, les armes de son mari, telles qu'elles sont décrites ci-dessus. Mais ce n'est pas seulement à cette époque que la famille a acquis son droit de cité en Pèrigord, elle s'y rattache par diverses alliances notamment avec les Lambertie, les Roffignac, les Royeres et les Beaupoil de Saint-Aulaire. La noblesse des Verthamont a été maintenue et constatée à l'époque des recherches faites par les intendants des provinces. Elle a fait ses preuves pour l'Ordre de Malte, et en 1789, lors des assemblées de la Noblesse, on voit plusieurs de ses membres inscrits parmi les votants pour les députés de l'Ordre, avec les qualifications de marquis, de comte, de baron, à Saintes, Angoulème, Tarbes, Libourne et Bordeaux . C'est dans cette dernière ville que Charles Verthamont eut l'honneur d'être nommé député de la Noblesse. Deux de ses membres figurent parmi les consuls de la ville de Limoges, en 1367. Cette famille, dont la filiation se suit régulièrement depuis le milieu du XVème siècle, a produit des personnages marquants dans la robe et dans l'épée et, entre autres, des présidents au parlement de Bordeaux et des colonels du régiment du nom de Verthamont.