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Deux familles. Une noblesse chevaleresque connue depuis le début du XIII siècle. Seigneurs de Molanchéres (Vivarais), de la Sainette, de Mezeyrac (Velay). ll est fait mention de cette maison dans plusieurs titres publics. On relève, comme pouvant peut-être se rattacher à cette maison: Pons qui assiste l'an 1219 au testament de Henri comte de Rodez. Maintenue en Velayle le 13 novembre 1668, en la personne de noble Jacques sieur de Molanchères et d'André sieur de la Sainette frère , sur preuves remontant à 1522. On signale aussi plusieurs officiers. Etienne, receveur des décimes du diocèse en 1607, seigneur d'Orfeuillette, frère de Christophe, prieur de Saint-Privat, épousa Françoise, dame d'Orfuillette, fille de Gilbert, seigneur d'Orfeuillette, et d'Anne de Beaufranchet, mariés vers 1580. Ils eurent une fille héritière elle-même d'Orfeuillette et mariée: 1° le 14 décembre 1643 à noble Claude de la Fage, seigneur de Laval; 2° à noble de la Vernède, écuyer. Autre famille: maison vivant noblement en Gévaudan vers 1490. Noble Françoise était seigneur de Chasserèdes le 21 septembre 1492, par acquisition d'Antoine de Rochebaron seigneur de la Tour-Nyel. Jacques son fils, qualifié noble, épousa le 26 août 1512, Vidale de Planchamp, d'une maison d'ancienne chevalerie, qui lui apporta les fiefs du Buisson, du Roure. Plusieurs officiers, chevaliers de St-Louis; un vicaire-général de l'évêque d'Uzes, l'un des organisateurs avec le chevalier de la Bastide son frère, du camp royaliste de Jalès. Armes de cette branche: d'or, au chevron d'azur, accompagné en chef d'une étoile accostée de deux trèfles de sinople et en pointe d'un épi de blé de même.