Français
Ancienne famille du Dauphiné, dont une des branches vint s'établir à Bergerac, dans les premières années du XVIème siècle. Dès 1538, Domenget de Malaugier faisait acte de reconnaissance au Roi de son fief, qu'il déclarait tenir en ligne directe de lui. Cet acte de reconnaissance était renouvelé le 8 novembre 1656, par Jean, son fils, et, le 4 août 1679, par son petit-fils Pierre. Guillaume fut, au XVIIème siècle, capitaine d'une compagnie française qu'il avait levée à ses dépens. Il mourut d'un coup de feu reçu au siège d'Agen, en 1622. Jean, son frère, fut consul de Bergerac, en 1634, 1635, 1640, 1641, 1648 et 1649, et premier consul de la même ville, en 1656, 1657 et 1658. En 1629, il avait été un des neuf ôtage envoyés au duc d'Epernon, comme garantie de la démolition de la citadelle, et ne rentra chez lui qu'après neuf mois de captivité. Jean, capitaine-commandant au régiment de l'Ile-de-France, mourut chevalier de Saint-Louis en 1791, après 35 ans de services et 10 campagnes. Son frère Pierre avait servi longtemps dans la garde du Roi. Les Domenget de Malauger comptent un grand nombre d'avocats. D'autres ont occupé honorablement et avec distinction des fonctions administratives ou judiciaires. MM. Albert et Henry, sous-préfets à Lodève et à Ribérac, donnèrent leur démission en 1870. Leur oncle, M. Léo, âgé aujourd'hui de 71 ans, a l'honneur d'être inscrit au Livre d'or des magistrets inamovibles, révoqués en 1883, après avoir fait partie, pendant 30 ans (dont près de 20 comme juge d'instruction), du tribunal de Bergerac, qu'il n'avait jamais voulu quitter. Il a écrit plusieurs ouvrages de droit très appréciés et aussi une exellence histoire du tribunal révolutionnaire qui n'a pas été la moindre des causes de sa révocation; il s'honore de sa disgràce et du témoignage d'estime qu'elle a