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Le nom de cette maison est diversement écrit Dufau et Dufaux. Bien que ces armes parlantes soient enregistrées dans l'Armorial de France, sous le nom de Bernard du Fau, conseiller du Roi, on est porté à croire que celles décrites à l'article qui suit appartiennent et aux Dufaulx de Périgueux et aux Dufaux de Monpazier. Et en effet, outre le sceau trouvé à Lauzerte, près Monpazier, lequel port toutes les pièces de l'écusson des Dufaulx de Périgueux, la résidence en Périgord des deux familles et leurs positions analogues dans la magistrature et dans l'armée, font que cette croyance d'une origine commune des Dufaulx de Périgueux et des Dufaux de Monpazier devient une certitude. En 1584, un des descendants des Dufau de Fontanelle était juge de Monpazier. En 1653, un autre était capitaine de cavalerie, puis commandant de l'une des 8 compagnies du régiment de cavalerie, dont était colonel M. de Laroque-Cusson. En 1779 (17 septembre), une permission du droit de port d'armes fut accordée par le maréchal de Mouchy, pour en jouir ainsi que leurs aïeux, vu les titres, est-il dit dans la permission, qui ont été produits par eux, lesquels constatent qu'ils sont issus d'une famille vivant noblement et que plusieurs de leurs ancêtres ont servi le Roi. A ce titre se joint un brevet de chevalier de la Lègion d'Honneur , du 20 décembre 1809, donné à Pierre Dufaud, chef de bataillon, né à Beaumont, en 1764. Cette famille existe toujours à Monpazier.