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Noblesse de robe dont le nom est aussi écrit Filllere. Elle remonte sa filiation suivie à André de Fillere vivant à la fin du XVème siècle, père de Jean, marié le 7 janvier 1525 à Vidale de Bourdelles, d'où: Jean II bourgeois du Puy, allié le 5 mai 1565 à Françoise de Licques. Il se qualifiait en 1573 de seigneur de Bornette et testa le 17 janvier 1586, en faveur de son fils Hugues. Celui-ci, député du tiers aux États généraux tenus à Paris en 1614, juge-mage et lieutenant général de la sénéchaussée du Puy (1628), s'opposa vivement à la réception du vicomte de Cheylane comme gouverneur de cette ville. Il avait acquis, le 23 janvier 1609, de Claude Raybe, la seigneurie du Cheylon et en 1612 de Claude Ranquet, celle du Charrouil. Marcellin, son fils, juge-mage en la sénéchaussée du Puy, seigneur et baron du Cheylon, du Charrouil, Bornette, Mestrenac, Chadenac, le Brignon, etc., fut l'auteur d'André, capitaine au régiment de Villequiers, chevalier de St-Louis, et de Charles, seigneur de Bornette, marié à Marguerite Le Blanc, d'où: Charles-Maurice Fillere, baron du Charrouil, capitaine de cavalerie, allié en 1720 à Madeleine-Anne-Marguerite d'Apchier. Ces derniers ne laissèrent qu'un fil: l'abbé Charles Hugues, dernier mâle de ce nom, mort le 23 juin 1756 et cinq filles: I° Charlotte-Marguerite alliée en 1757 à Jean de Chaste de Servières; 2° Madeleine-Henriette alliée le 15 août 1758 à Charles de la Fage de Ribbes, baron de Queyrières, dont elle hérita; elle mourut en 1803, après avoir été convoqué en 1789 aux assemblées de la noblesse du Velay; 3° Marie-Hélène, mariée au Puy, le 10 décembre 1770 à Jean-Guillaume de Colombet, marquis de Landos, officier d'artillerie au régiment de Strasbourg; 4° Marguerite-Paule, alliée au Puy le 15 février 1768 à François-Claude de Mazuyer, écuyer, conseiller-secrétaire du