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Cette famille originaire de Viviers. L'origine de leurs armoiries, assez bizarres, est inconnue. D'après leurs archives, leur famille était représentée, en 1333 par Pierre, en 1366 par Guillaume et en 1383 par Reganult et Jean. Les uns et les autres consentirent diverses reconnaissances en faveur de l'evêque de Viviers. Le volume des actes faits par Jacques de Bressac en 1501 appartenant à M. Roux, notaire, est recouvert par une transaction rédigèe à Viviers, le 9 septembre 1341, intervenue entre Pierre et Raymonde relative à la succession de Pierre leur père. Noè fut, sinon le premier, du moins un des premiers qui vont habiter Montélimar où il était marchand drapier en 1486 et consul en 1503, Antoine, son fils, étaitaussi marchand et consul en 1531. Michel, frère d'Antoine, marchand, soutenait en 1535 un procès contre la ville à l'occasion de ses terres de Ratapeaure. Il exerçait son commerce dans une vaste maison appelée La Licorne, sur l'emplacement de laquelle se trouve l'hôtel de la Bruvère. Il acheta la coseigneurie de Roussas et laissa deux fils: Michel, coseigneur de Roussas, mort sans enfant en 1580, et Pierre. Vers 1550, Jean s'établit à Saint-Péray. Jean, son fils capitaine, servait en 1584 dans la compagnie d'ordonnance du comte de Tournon. Ses descendants s'allièrent avec les familles de Sibleyras, du Verney et tremolet de la cheysserie et durent leur noblesse à leurs services militaires. Antoine-Louis, seigneur du Bief ou du Bret, capitaine et chevalier de Saint-Louis, épousa, en 1736, Barbe Hardy du Tillet, de Thionville, où il se fixa. Jacques-Victor, son petit-fils, capitaine d'artillerie, se maria, en 1819, avec Agatha-Louise, fille du baron de Pouilly, dont un cousin, Emmanuel, avait épousé, en 1804, la princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, sœur de Léopold I. Jacques-Victor a laissé cinq fils, dont quatre officiers distingués, entre autres Ernest, colonel du