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Nombreuse famille que l'on trouve aussi sous les noms de Jourdain et sous son nom latin Jordanus. Cette famille, comme beaucoup d'autres en Velay, ayant un origine noble, avait dérogé par la négoce et repris un rang considérable dans la haute bourgeoisie possédant fiefs et charges anoblissantes, lorsqu'elle disparut après diverses vicissitudes. Un acte des Preuves de la maison de Polignac constate que, Guillaume Jourdan alias Jourdain rendit en 1171, plusieurs hommages à l'évêque du Puy. Béraud Jourdan, gendre de Pons Reynerii chevalier, possédait le mas de Coucouron en 1262. Pierre Jourdan est qualifié chevalier en 1274; Bertrand, clers de l'église du Puy (128). Raymond, possessionné à Béthe près Solignac, était décédé en 1357. Pierre, notaire royal du Puy, vivait de 1371 à 1392. A la même époque on trouve: Hugues, chevalier (1390); Etienne, prieur et curé de St-Quentin (1422); Jacques, seigneur de Bonnassou près Taulhac, surnommé Bonnassou, marchand et consul du Puy (1496); Guillaume, marchand et quatrième consul (1525), premier consul (1545); Jean, capitaine-mage de la Ville du Puy (1562), receveur général du diocèse (1579); Guillume, garde des sceaux de la sénéchaussée du Puy (1596); Robert, troisième consul (1587), greffier en chef de la sénéchaussée, conseiller du roi et receveur des tailles du Velay dès 1615, premier consul du Puy en 1602 et en 1649, étant alors âgé de 91 ans; François, bayle de la Cour commune (1658). Autre Robert, conseiller du roi, lieutenant principal de la sénéchaussée du Puy, rendit hommage en 1652, à l'évêque du Puy, des seigneuries de Barges, de Goudet et de la vicomté de Beaufort, acquises par lui du comte de Rochefort d'Ally, baron de St-Vidal, au pri de 10.000 livres. Son petit-fils Jean-Ignace Jourdain, vicomte de Beaufort, seigneur de Goudet et de Barges, receveur des tailles du diocèse du Puy, ayant été accusé