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A l'aide de titres authentiques qu'il m'a été donné de connaìtre sur cette famille, il m'a été facile d'établir sa filiation suivie et non interrompue jusqu'à nos jours, depuis 1490, date du testament de Jean, qualifié écuyer, seigneur dudit lieu, marié avec Sybile de Flamen, et de constater, en même temps, que la noblesse de cette maison s'est toujours honorablement soutenue par d'utiles services et de bonnes alliances. Depuis la fin du XVIème siècle, la noblesse de cette famille a été essentiellement militaire, et que plusieurs de ses membres ont versé leur sang sur les champs de bataille, je citerai entre autres: Etienne, capitaine au régiment de Picardie, lequel eut le bras gauche emporté par un boulet de canon, à la bataille de Coutras, le 30 novembre 1587; Jean, lieutenant au régiment de Champagne, qui prit part au siège de La Rochelle, en 1628, et où son frère fut tué; Hélie, sieur de Montagu, lieutenant de granadier au régiment du Piémont, chevalier de Saint-Louis, qui périt à la bataille de Nerwinde; Jean-Baptiste, chevalier de Saint-Louis, entré au service du roi à la création des cadets gentilshommes, en 1682, dans la campagnie de Cambrais, de laquelle il sortit pour former une compagnie dans le régiment de Lorraine, en 1684. C'est ce dernier qui eut l' honneur d'être nommé, par la noblesse du Périgord assemblée à Bordeaux, pour être son commandant en Médoc, et, en 1707, d'ètre appelé à commander la ville de Bergerac, lors de la révolte des peuples du Quercy. Et enfin, Pierre-François, capitaine d'artillerie, chevalier de la Légion-d'Honneur, de Saint-Louis et de Ferdinand d'Espagne et membre du conseil général de la Dordogne, lequel, de son mariage avec Julie de Foucauld de Pontbriand, a eu trois fils, dont le plus jeune, Philippe, était préfet en