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Cette maison, originaire du pays appelé l'entre-deux-mers, dans le diocèse de Bordeaux, est connue depuis 1273 et son établissement en Périgord remonte à plus de 400 ans. Ce fut Sibille de Biron, héritière de la maison de Biron-Montferrand, et en cette qualité dams de Montferrand, qui, par son testament, en date du 22 janvier 1446, institua pour son héritier universel David de Faubournet, son fils ainé, à la charge de porter et de faire porter à ses petits-enfants le surnom de Montferrand. Plus tard le nom de Gontaut - dont la famille de Fubournet de Montferrand a conservé les armes - s'ajouta à celui de Montferrand par une erreur qui s'était glissée dans le contrat de mariage en 1734, de Bernard-Louis Montferrand (surnommé Gontaut) et qui se perpétua dans les actes de naissance de ses enfants et dans plusieurs actes passés depuis. Mais le fils ainé du dit Bernard Louis, Charles de Faubournet-de-Montferrand, qualifié haut et puissant seigneur, marquis de Montréal, baron de Saint-Orse, fit rectifier cette erreur. On en voit la constatation dans l'arrêt rendu par le Conseil d'Etat du Roi, le 8 septembre 1774. Cette famille a été maintenue dans sa noblesse par diverses ordonnances, entre autres du 18 mai 1636, par les commissaires généraux, députés par le Roi, pour le regalement des tailles en Guienne; et de 1667, par M. Pellot, intendant de Guienne. Elle a de plus fait ses preuves de noblesse au cabinet de l'Ordre du Saint-Esprit, et, sur un certificat de Cherin, du 31 octobre 1786, elle a obtenu, le 13 novembre suivant, les honneurs de la Cour, dans la personne de Henry de Faubournet, comte de Montferrand, capitaine de cavalerie, au régiment d'Artois, et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Plusieurs autres membres de cette maison figurent dans les assemblées