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Noblesse de robe du Dauphiné, relatée depuis noble Gérenton Audoyer, damoiseau, mentionné comme habitant Tournon dans une transaction d'août 1292, entre Odon seigneurie de Tournon et les habitants de cette ville. Fixée en Velay, dès 1591, par l'alliance de noble Antoine fils d'Alexandre, conseiller du Roi au Parlement de Grenoble, avec Antoinette de Châteauneuf-Rochebonne, dame du Cros, de la Farre, de la Varenne, de Montbel, etc., héritière des dites terres. Cette ancienne famille qui a joué un rôle prépondérant dans l'histoire de la noblesse française, a fourni une foule de personnages illustres dès le XIIème siècle. Une branche de cette famille passa en Vivarais où Pierre d'Audoyer justifia de sa noblesse devant les commissions des francs-fiefs en cette province, elle y forma plusieurs branches. La branche aînée s'éteignit en 1638; celle de Montbel se fondit dans les Deschamps en 1670. Celle de Boze tomba en quenouille en 1694 et celles du Colombier, de Bozas et du Fau s'éteignirent aussi devant la Révolution. La branche du Fau vint du Haut-Vivarais, où elle était connue depuis 1504, s'établir au Fau de Burzet. Le premier connu épousa: 1° Magdeleine Arnaud ou Armand; 2° Judith Bernard, toutes deux de Burzet. Au milieu du XVIIème siècle, noble Alexandre d'Audoyer, fils de noble Pierre, sieur du Fau, épouse demoiselle Françoise de Teyssier, de Burzet. Louis d'Audoyer, sieur de la Cour fit enregistrer ses armes à l'Armorial de 1696. Cette maison posséda de nombreuses seigneuries en Vivarais et s'allia aux bonnes familles du pays; elle donna plusieurs conseillers au Parlement de Grenoble.