Français
Haute chevalerie que l'on croit originaire du Dauphiné et à laquelle appartenait: Pons, évêque de Grenoble de 1076 à 1079. On trouve toutefois, dès le XIème siècle en Velay, une famille du même nom, citée dès 1097 à 1079 dans le cartulaire de Chamalières avec Pierre, Raymonde son épouse et leurs enfants Gérald et Jarenton, qui cèdent à ce couvent tous les droits qu'ils peuvent avoir sur la terre de Combres. Le même Pierre, possessionné à Chamalières et à Rosières, est aussi mentionné en 1097 comme vassal d'Héracle de Polignac. Aleman et Guigon sont témoins, en 1155, de la cession faite de la ville de Vienne en Dauphiné par le duc de Bourgogne à Guigue V dauphin. Aimon I, fils de Guigon, épousa avant 1171 l'héritière de la première maison d'Argental, qui lui apporta d'immenses possessions sur les confins du Forez, Vivarais et Velay, notamment les baronnies de Mahun et d'Argental, sous lesquels noms sa descendance est connue. Celle-ci forma quatre branches principales: I° seigneurs d'Argental, de Montchal, etc.; 2° seigneurs de Mahun, de Seray, etc.; 3° seigneurs de Meys et de Miribel; 4° seigneurs de Fontaney, de Chastellus et de Cuzieu. Elle compte entre autres illustrations: un grand-maître de l'ordre du Temple; un chevalier croisé, compagnon de Philippe-Auguste (1191); un évêque du Puy: Robert de Mahun ou Mehun (1214-1219), assassiné le 21 décembre 1219 près St-Germain-Laprade, par Bertrand de Cayres chevalier, et inhumé dans l'abbaye de Doue; des chanoines du chapitre de Vienne; deux abbesses de Clavas (1284-1296); un prieur de St-Sauveur en Rue (1250), etc. Cette maison semble s'être éteinte avec Guigon, fils de Jean et de Florie de Poitiers, cité dans une charte de 1356 concernant les Hospitaliers du Velay, lequel par son testament du 23 février 1363, institua pour son héritier Briand de Retourtour.