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Haute chevalerie forézienne qui passe pour avoir la même origine que las d'Urfé. On trouve son nom diversement écrit Raibe, Raybe ou Rebe. Arnoul Raybe, seigneur d'Urfé, fils d'autre Arnoul, transige en 1232. Ithier Raybe, seigneur de Saint-Marcel, chevalier, épousa en 1337 Agnès d'Alègre, veuve du seigneur de Jarez et soeur d'Armand d'Alègre, dernier représentant mâle de la première maison de ce nom, dont le terre ne passa pas aux Rayde comme l'ont cru à tort certains auteurs. Un de leurs descendants s'allia à Jeanne de la Gorce (fille de Pierre et de Marguerite de Ceyssac), qui lui apporta les fiefs du Charrouil, de Cheylon, de Mestrenac, de Chadenac, etc. en Velay. Perceval Raybe de Saint-Marcel, chevalier, seigneur du Charrouil, etc., institua, le 6 février 1484, une rente pour la fondation d'une vicairie dans sa chapelle de Sainte-Anne du Charrouil. Il est qualifié seigneur du Cheylon, en 1426. Marguerite d'Urfé, femme d'Antoine Raybe, chevalier seigneur du Charrouil, etc., fait un legs en 1479 aux frères prêcheurs du Puy. Son fils Hugues était seigneur du Charrouil, etc. en 1522. Éteinte dans les d'Albon. Un chanoine-comte de Brioude (1393). La distinction familiale représentée ici sous forme de blason, survit à travers les siècles grâce à des précieux témoignages qui nous ont permis de rapporter les exploits et les gestes de cette noble famille.