Français
Cette maison, noble d'extraction, a donné son nom à un château et terre situés dans le haut Périgord. Elle a produit plusieurs personnages distingués par leur mérite (Moreri). Bien que la Chenays-Desbois rappelle que, par contrat du 8 juin 1188, Louis, vidame de la ville du pays de Courbeffy et de St-Priest-les-Fougères, fit cession et abandon à Jean la Place, chapelin de Courbeffy et de St-Priest-les-Fougères, de dìmes dont noble Armand, son père et ses auteurs, jouissaient, ce généalogiste ne donne la filiation suivie de la famille que depuis le milieu du XIVème siècle. Sur la procuration de ses titres, la maison de Ribeyreys, qui a formé plusieurs branches et rameaux, en Périgord principalement, et en Poitou et en Berry, a été maintenue dans sa noblesse de race par divers arrêts et ordonnances, entre autres, par ordonnances de Montozon, subdélegué de Pellot, intendant de Guienne, le 2 novembre 1666; deux arrêts du parlement de Bordeaux, l'un du 17 février 1610, l'autre du 30 juillet 1730, et enfin un arrêt de la Cour des Aides, du 8 août 1731. Aux États-Généraux de 1789, elle a été représentée à Périgueux par messire Elie, chevalier, seigneur de Farges et autres lieux, habitant en son château de Farges, paroisse de Vanxains, et par messire Jean-Georges, écuyer, seigneur de Lambertie, acien officier au régiment d'Aunis, habitant en son château de Meynissou, paroisse de St-Aquilin, également en Périgord, et pour plus amples détails, le dictionnaire de la Chenays-Desbois, où l'on voit que dès le XVème siècle, le titre de baron de Courbeffy, et au XVIème celui du marquis de la Bastide, étaient portés par la famille de Ribeyreys.