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Saint-Allais donne une filiation suivie de cette famille, depuis Guillaume Bardon, seigneur du repaire noble de Migofolquier et de la Salle (diocèse de Sarlat), connu par titres depuis l'an 1450. Elle a toujours tenu, dans notre province, un rang distingué par ses services, ses alliances et par la possession de terres importantes. Par sentence de l'élection de Périgueux, rendue le 12 décembre 1614, Raymond de Bardon, écuyer, seigneur de Castel et de Gastudias, fut déclaré exempt de la taille à laquelle les syndics et cotisateurs voulaient l'imposer, attendu que de la production de ses titres, remontant à 1518, sa noblesse était parfaitement établie. C'est le fils dudit Raymond de Bardon qui, par son mariage, du 4 juillet 1572, avec Madeleine de Vigier, fille de Hélie Vigier, écuyer, seigneur de Segonzac, et de dame Isabeau de Chabans, devint possesseur de la terre et repaire noble de Segonzac, et obtint, au mois de février 1623, des lettres patentes en forme de charte, par lesquelles le roi érigerait en baronnie la terre et seigneurie de ce nom, mouvantes du comté de Périgord, "tant en cosidération des bons et recommandables services qu'il avait rendus au voyage de Béarn, aux sièges de Saint-Jean-d'Angely, de Clairac, de Montravel et de Tonnens, et pendant la rebellion de ceux de la religion prétendue réformée, qu'en considération des services des prédecesseurs..." (Lettres enregistrées au parlement de Bordeaux, le 12 mai 1623). Lors de la grande recherche ordonnée par Louis XIV, François-Louis Bardon, chevalier, seigneur, baron de Segonzac, petit fils du précédent, fut maintenu dans sa noblesse par M. de Montozon, commissaire subdélegué de M. Pellot, intendant de la généralité de Guienne, le 26 janvier 1667. Dans l'Etat Militaire de France de 1789 et années précédentes, au chapitre intitulé Maison du Roi, on trouve le marquis de Segonzac comme